Quand un chemin s'ouvre devant vous
Il est fort tentant d'avancer et de le découvrir
Peut-être que vous trouverez le bonheur à son bout
Mais sans savoir où vous pourriez atterir
Ou si vous pourriez revenir sans arrière-goût
Il est parfois plus prudent de s'abstenir
Il s'en rend compte trop tard, le casse-cou
Quand il réalise que le souvenir n'est qu'un soupir
Un soir, l’âme du vin chantait dans les bouteilles :
« Homme, vers toi je pousse, ô cher déshérité,
Sous ma prison de verre et mes cires vermeilles,
Un chant plein de lumière et de fraternité !
Je sais combien il faut, sur la colline en flamme,
De peine, de sueur et de soleil cuisant
Pour engendrer ma vie et pour me donner l’âme ;
Mais je ne serai point ingrat ni malfaisant
Fièrement dressée devant son rideau de pluie,
cette petite princesse règne sur son foyer.
Elle qui a connu la rue et les intempéries,
elle est désormais bien choyée...